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Sauter le petit déjeuner chamboule le cerveau
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Faire l'impasse sur le petit déjeuner induit des perturbations de l’activité cérébrale.
Et plus particulièrement dans une partie du cortex orbitofrontal, associée aux stimulations « plaisantes », au circuit de la récompense. Sauter le repas du matin déclenche une sur-activation de cette région du cerveau lorsque l’individu est confronté, ensuite, à des aliments riches en calories. La tentation est dès lors grande de se précipiter sur ce type de nourriture.
C’est ce qu’ont démontré des recherches conduites par une équipe de l’Imperial College London, qui a présenté ses résultats à l’occasion d’un congrès de spécialistes en neurosciences. Le cerveau d’une vingtaine de participants (des adultes jeunes avec un IMC normal) a été scruté dans différentes configurations (à jeun, avec petit déjeuner, avec injection de sérum physiologique ou de ghréline, « l’hormone de la faim »…).
Double observation : la privation de petit déjeuner induit une attirance beaucoup plus forte pour les aliments riches en calories ; alors qu’à midi, les volontaires qui étaient restés à jeun ont consommé en moyenne 20% de calories en plus que lorsqu’ils avaient mangé le matin. Et sur ce dernier point, la sensation de faim n’explique pas tout : il est parfaitement possible de l’apaiser en mangeant une nourriture faiblement calorique. Mais le cerveau dicte un autre comportement…















