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Et vous, mentez-vous à votre médecin ?
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Une proportion considérable de patients ment délibérément ou par omission à son médecin, ce qui peut nuire à l’état de santé.
Le sondage a été réalisé aux Etats-Unis auprès de quelque 5000 personnes, la moitié âgées en moyenne de 36 ans, l’autre regroupant des seniors. Les chercheurs (université de l’Iowa) se sont penchés sur deux aspects : sur quels sujets ment-on à son médecin et pour quelle raison ?
Premier point : 80% des adultes jeunes ou d’âge moyen reconnaissent mentir délibérément ou par omission à leur médecin, et cette attitude concerne 60% des seniors. Concernant les sujets, ils renvoient surtout au comportement (alimentation, activité physique, tabac, alcool, prise des médicaments…) ou à des préoccupations intimes (trouble de la sexualité, en particulier). A propos des motifs, ils renvoient à trois considérations majeures.
• pas envie d’être jugé ou sermonné
• pas envie d’entendre à quel point le comportement est dommageable
• pas envie d’être embarrassé
Ces mensonges sont souvent mineurs, mais même dans ce cas, ils peuvent porter à conséquence pour la santé (un peu trop d’alcool, une cigarette par-ci, par-là…). Les auteurs commentent : « Les médecins doivent créer un climat qui suscite la confiance chez le patient, afin d’améliorer la relation et le suivi médical ».