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Prostate, érection… : attention à l’insomnie et à la dépression
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Les hommes présentant des problèmes urologiques sont (très) souvent confrontés à des troubles chroniques associés. Il est important d’organiser une prise en charge globale.
Cette équipe américaine (université de Californie) a souhaité évaluer la prévalence d’une série de troubles chroniques chez des patients (âge moyen : 54 ans) reçus dans un service d’urologie pour deux motifs principaux : une altération de la fonction érectile et/ou un problème de prostate. Quatre types de soucis non urologiques ont été examinés : la dépression, l’insomnie, l’apnée du sommeil et la somnolence.
Notons d’abord que les comorbidités sont fréquentes dans cette population : hypertension (22%), maladie vasculaire (15%), diabète (13%). L’indice de masse corporelle (IMC) est - un peu ou beaucoup - trop élevé (> 25) chez trois quarts (77%) de ces patients.
• Une dépression modérée à sévère affecte 39% des patients.
• Un peu plus de la moitié (55%) sont à risque intermédiaire ou élevé pour les apnées du sommeil.
• Une insomnie modérée à sévère touche 18% d’entre eux.
• La somnolence modérée à sévère est présente dans 17% des cas.
Les auteurs ajoutent en substance : « Les hommes qui se présentent dans un service d’urologie sont à risque élevé de dépression et de troubles du sommeil. Lors de la prise en charge, il est important d’identifier ces problèmes associés, et si nécessaire d’orienter le patient vers le spécialiste approprié ».