Départ à la retraite : le cerveau n'est pas pressé
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Une étude française indique qu’un départ à la retraite tardif protège contre le risque de démence sénile, en particulier la maladie d’Alzheimer.
Cette équipe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a examiné les dossiers médicaux de quelque 430.000 travailleurs indépendants.
Premier constat : douze ans (en moyenne) après le départ à la retraite, 2,6% avaient développé une démence sénile. Seconde observation : le risque est réduit d’environ 3% par année supplémentaire de travail. L’activité professionnelle constitue donc un facteur important de stimulation cérébrale, avec un effet protecteur contre le déclin des facultés.
La tête et les jambes
De nombreuses recherches ont mis en évidence la nécessité de muscler ses capacités mentales et de nourrir ses liens sociaux tout au long de l’existence. Le boulot ne représente évidemment pas la seule alternative, loin s'en faut. L'important, c'est d'entretenir le plus longtemps et le plus énergiquement possible ses facultés (intellectuelles mais aussi physiques, bien sûr).
En ce qui concerne spécifiquement le débat sur l’âge légal de départ à la retraite, les spécialistes ne se prononcent pas, ce n’était pas leur propos. Ceci étant, lorsque l’état de santé le permet, que les conditions sont favorables et que l’envie y est toujours, alors autant continuer.
Source: Congrès de l’Alzheimer’s Association (
www.alz.org)
Dernière mise à jour: octobre 2013
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