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Mal de dos : l’infiltration lombaire et ses effets secondaires
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Voir aussi l'article : Effets secondaires : la cortisone fait-elle prendre du poids ?
Quand recourir à une infiltration lombaire ?
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Comment se déroule une infiltration lombaire ?
Il n’est pas nécessaire de se présenter à jeun pour une infiltration du dos. Vous devez vous allonger sur la table d’examen dans une position qui dépend de la région infiltrée. S’il s’agit du bas du dos, on place un coussin sous votre abdomen pour éviter un creux excessif de la colonne vertébrale.
On commence par désinfecter la peau. Le médecin cherche ensuite l’endroit exact où pratiquer l’infiltration, grâce à une radio. Il administre également un produit contraste pour contrôler la position de l’aiguille. Après une anesthésie locale de la peau, il peut enfoncer l’aiguille à l’endroit déterminé et y injecter un anesthésique local à effet rapide et des corticostéroïdes. Vous pouvez ressentir une légère douleur dans la région touchée.
L’ensemble de la procédure dure une dizaine de minutes mais vous devrez encore rester allongé pendant une demi-heure après l’intervention. Durant ce laps de temps, une infirmière prendra régulièrement votre tension et votre pouls. Les premiers jours, le dos peut être un peu douloureux mais cette sensation s’estompe progressivement à partir du troisième jour.
Au bout de combien de temps une infiltration lombaire fait-elle effet ?
Vous avez fait une infiltration lombaire et vous avez encore mal au dos ? C'est normal. Durant les premières heures, voire les premiers jours qui suivent l’infiltration, il peut arriver que la douleur augmente temporairement. Mais cette sensation s’estompe progressivement à partir du troisième jour. Dans certains cas, il faudra attendre jusqu'à une semaine pour ressentir les effets de l'infiltration.
Pendant combien de temps une infiltration lombaire fait-elle ?
L'infiltration lombaire soulage les maux de dos durant une période qui varie selon le patient et la gravité de la condition. . En moyenne, l'effet peut durer de quelques semaines à plusieurs mois, avec une efficacité souvent limitée à environ 3 mois pour beaucoup de patients. Pour certains, le soulagement est temporaire et s'estompe rapidement, tandis que pour d'autres, il peut durer plus longtemps, notamment si l'inflammation initiale était bien ciblée et que le traitement était combiné à d'autres mesures comme la kinésithérapie.
La plupart des spécialistes limitent les infiltrations lombaires à environ 3 injections par an, espacées de minimum 3 à 6 mois. Cette limite est fixée pour éviter les effets secondaires potentiels des corticoïdes, comme l’affaiblissement des tissus osseux ou cartilagineux.
Risques et effets secondaires d’une infiltration lombaire
- Douleurs accrues mais temporaires après l'injection, elle se résorbe en quelques jours.
- Un risque minime de saignement, d’infection, d'hématome et d’endommagement du nerf dû à la piqûre.
- Parfois, le médecin touche un petit vaisseau sanguin, ce qui peut provoquer un léger saignement. Ce n’est un problème que si vous prenez des anticoagulants au moment de l’infiltration.
- Très rarement, les corticostéroïdes peuvent entraîner une hypotonie musculaire, des maux de tête, une prise de poids transitoire ou un dérèglement du diabète.
- Une douleur persistante à la tête, qui s'intensifie lors du passage de la position allongée à la position assise, peut indiquer une fuite de liquide céphalo-rachidien. Consultez un médecin rapidement. Cette complication reste rare et ne survient que dans moins de 1 % des cas.
- L’anesthésiant local peut provoquer une chute de tension.
- Vous pouvez présenter une réaction allergique aux corticostéroïdes comme à l’anesthésiant. Si vous avez déjà eu de telles réactions dans le passé, n’oubliez pas de prévenir votre médecin avant le début du traitement.