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A préparation équivalente, un plat de légumes sera beaucoup plus attractif si le nom de la recette insiste sur le goût et le plaisir, plutôt que sur les bienfaits pour la santé.
Voici une expérience qui pourrait donner des idées au quotidien, et pourquoi pas contribuer à inciter les enfants récalcitrants à manger leur portion de légumes.
Pendant six mois, une équipe américaine (université Stanford) a réalisé des tests dans cinq restaurants d’université répartis à travers Etats-Unis. Les essais ont porté sur une trentaine de types de légumes, avec au total quelque 138.000 choix individuels. L’intention consistait à déterminer si le nom de la recette pouvait influencer la décision de prendre un plat de légumes plutôt qu’une préparation moins saine, ainsi que la consommation totale de végétaux. Que constate-t-on ?
• Lorsque la préparation (recette identique) renvoie au goût, au plaisir et à la sophistication (« carottes torsadées glacées aux agrumes », par exemple), cela augmente de 29% la décision de la choisir par rapport à une dénomination étiquetée santé (« pauvre en graisse »…), et de 14% par rapport à un nom neutre (« salade de carottes »…).
• L’effet est d’autant plus marqué (et répétitif) que la recette est savoureuse.
• Les appellations reposant sur des superlatifs (« génial »…), des termes amusants ou fantaisistes, ou la simple liste des ingrédients, sont largement surpassées par la référence au goût et au plaisir.
• Et tout aussi important : en examinant les restes, les chercheurs constatent que les « appellations plaisir » incitent à manger davantage, de l’ordre de 39% de légumes en plus.
Les auteurs expliquent : « Ces résultats indiquent que le fait d’en souligner le caractère gustatif et agréable augmente la consommation de légumes dans un contexte où ils sont en compétition avec des options biens moins saines ».
Voir aussi l'article : Réfrigérateur : comment bien ranger les fruits et les légumes ?
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