Papillomavirus (HPV) : que faut-il savoir sur la vaccination ?
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Le vaccin est la seule arme réellement efficace pour se protéger contre les types de HPV les plus courants et les plus dangereux, responsables de la plupart des cas de cancer du col de l’utérus et d’une partie des autres cancers anogénitaux, de cancers de la bouche et de la gorge. Que faut-il savoir sur cette vaccination ?
La vaccination est plus efficace quand on n’a pas encore été en contact avec le virus. Il est donc préférable d’y procéder le plus tôt possible, d'autant que le risque d’infection augmente avec la fréquence des rapports sexuels, et donc avec l'âge.
Quels vaccins ?
Trois vaccins sont actuellement disponibles contre les types de virus HPV les plus courants : Cervarix, Gardasil et Gardasil 9. Tous les vaccins sont injectés dans le bras (en intramusculaire).
Faut-il répéter la vaccination ? On n’en est pas encore sûr. À l’heure actuelle, on suppose que les vaccins offrent une protection pendant au moins 10 ans. Le vaccin ne protège pas contre les autres infections sexuellement transmissibles. Il peut être injecté avec d’autres vaccins, mais la co-administration peut entraîner un peu plus de douleur et un gonflement plus important à l’endroit de l’injection.
Des effets secondaires ?
Les effets secondaires sérieux sont rares.
• Douleur et gonflement au point d’injection dans le jour qui suit (rapporté par près de 80% des personnes vaccinées).
• Maux de tête (13 à 15% des vaccinés dans les 15 jours qui suivent la vaccination).
• Parfois des nausées, des douleurs abdominales et/ou de la fatigue.
Ces effets sont généralement d’intensité légère à modérée et disparaissent spontanément après quelques heures ou quelques jours.