Fracture : le poids fait la différence
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Des chercheurs ont comparé la prévalence et la localisation des fractures chez les femmes ménopausées, selon qu’elles soient ou non obèses (IMC supérieur à 30).
Les résultats de cette étude ont été présentés par un groupe international d’experts lors d’un congrès européen consacré à l’ostéoporose.
Premier enseignement : il n’a pas été observé de différence, en termes de fréquence des fractures, entre les femmes ménopausées obèses et non obèses. Dans l’un et l’autre cas, les fractures concernent environ 25% des dames. Par contre, la localisation des fractures est très différente.
Chez les femmes en surpoids, la partie supérieure du bras, la cheville et la jambe sont les parties du corps les plus susceptibles d’être affectées, alors que celles de poids satisfaisant présentent beaucoup plus de fractures du poignet, de la hanche et du bassin.
Pour les dames obèses, des facteurs de risque ont été identifiés : l’administration de cortisone, une ménopause précoce, un état de santé passable à mauvais, l’utilisation d’accessoires pour se relever de la position assise, et avoir connu plus de deux chutes (bénignes) durant l’année écoulée.
Les chercheurs résument : « Les femmes ménopausées obèses courent autant de risques de fracture que les femmes non obèses. Mais leurs fractures sont très spécifiques, ce qui s’explique par leur obésité en tant que telle et un manque de mobilité. Ces résultats ont d’importantes répercussions en termes de santé publique, étant donné la croissance de l’épidémie d’obésité ».