Satisfaction sexuelle : ce qui est le plus frustrant pour les femmes

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news Lorsqu’on demande aux femmes sexuellement insatisfaites ce qui les contrarie le plus, le manque d’attention du partenaire arrive en tête.

Il s’agit en effet de la cause de frustration la plus fréquemment rapportée, sachant cependant que la difficulté de l’homme à contrôler son éjaculation n’arrive pas très loin derrière. Cette étude a été conduite auprès de quelque 1.500 femmes, âgés de 20 à 50 ans, vivant en couple depuis plusieurs années. L’enquête a été coordonnée par une équipe internationale (France, Allemagne, Australie, Suisse…).

Et donc, les résultats montrent que la première cause de « détresse sexuelle » (c’est le terme utilisé par les chercheurs) porte sur le manque d’attention et/ou l’obsession de la performance, ce qui se traduit par une insuffisance de tendresse, de câlins, de baisers, de préliminaires… Quatre femmes sur dix expliquent avoir ressenti cette frustration (avec une ampleur évidemment très variable, en durée et en intensité, selon les cas).

Une cause fréquente de rupture


Après l’attention vient l’éjaculation précoce, qui précède le manque de contrôle éjaculatoire. Ces deux notions ne recouvrent pas la même réalité : l’éjaculation prématurée suit directement la pénétration (et parfois la précède), alors que le manque de contrôle pose problème plus tard dans le rapport sexuel (la jouissance de l’homme n’est pas en adéquation avec la montée orgasmique de la femme). Cette maîtrise insuffisante – et en particulier l’éjaculation prématurée - est considérée comme un sérieux problème (« très ou extrêmement important ») par 40% des femmes qui y sont confrontées.

D’ailleurs, parmi toutes celles qui ont été interrogées ici (qu’elles soient ou non concernées aujourd’hui par cette situation), une sur cinq (22%) dit avoir rompu une relation dans le passé avec un partenaire parce qu’il ne parvenait pas à contrôler son éjaculation. Dans le cadre d’une union plus stable, émotionnellement plus solide, ce critère est sans doute moins décisif, mais il reste néanmoins une cause possible d’échec du couple, ajoutent encore les chercheurs.

Source: The Journal of Sexual Medicine (http://onlinelibrary.wiley.)

Dernière mise à jour: août 2015

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