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Le bonheur : un traitement pour vivre plus longtemps
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Les personnes qui se disent heureuses dans la vie s’exposent à un risque réduit de mortalité prématurée : le bonheur aide à vivre plus longtemps.
Les études sur l’association entre les affects (positifs ou négatifs...) et l’évolution de l’état de santé sont en plein essor. Dans ce contexte, plusieurs travaux se sont penchés sur le lien entre le bonheur et la mortalité. Cette équipe de Singapour (Duke-NUS Medical School) a suivi quelque 5000 seniors pendant une dizaine d’années. A l’entame et à intervalles périodiques, ils ont été interrogés sur leur sentiment de bonheur, de bien-être, d’épanouissement, d’espoir… Ces informations ont été croisées avec les décès enregistrés durant la période considérée ici.
Le résultat montre que sur une échelle de 0 à 6, le risque de mortalité prématurée (toutes causes confondues) baisse de 9% par « point de bonheur » supplémentaire. Si on prend en compte la distinction plus générale et plus tranchée « heureux - malheureux », les personnes heureuses s’exposent à un risque de mortalité prématurée réduit de 19%. Cette relation se vérifie tant chez les seniors que chez les personnes (très) âgées.
De fait, le sentiment de bonheur renvoie à bien des paramètres. Néanmoins, les auteurs considèrent que la société peut intervenir pour le stimuler, en proposant des politiques d’amélioration du bien-être, sur un plan individuel (activités…) et collectif (soutien...).