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Eczéma : comment protéger sa peau ?
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L’eczéma atopique, une maladie inflammatoire chronique de la peau, évolue par poussées. Comment limiter les risques d’irritation et quelles mesures prendre lors des crises ?
L’eczéma atopique débute le plus souvent dans la petite enfance, et il se caractérise par la sécheresse de la peau et les démangeaisons (prurit) intenses. Les lésions siègent surtout dans les plis de flexion. Le grattage complique la situation puisqu’il peut provoquer un épaississement de la peau et des fissures. Comme l’explique la revue médicale Prescrire, l’approche prioritaire consiste à limiter les facteurs de risque d’irritation et à maintenir l’hydratation de la peau par l’application d’un émollient (vaseline ou autre) plusieurs fois par jour.
• Pour la toilette, il est recommandé d’utiliser un nettoyant doux sans savon, d’éviter d’exposer la peau à des températures élevées (douche trop chaude, par exemple), de sécher la peau par tapotements (sans frotter), de porter des vêtements composés de tissus au contact doux, de couper les ongles très courts (pour limiter les lésions de grattage), ou encore de tapoter ou de frotter doucement la zone qui démange pour se soulager (et donc ne pas gratter).
• Lors d’une poussée d’eczéma, quand l’émollient ne suffit pas, le premier choix consiste à ajouter, pendant une durée aussi courte que possible, un dermocorticoïde dit d’activité faible, tel que l’hydrocortisone. L’utilisation durant quelques jours d’un dermocorticoïde d’activité plus forte est parfois nécessaire. Dans les deux cas (activité faible ou forte), il est important de respecter les précautions mentionnées par le médecin et sur la notice, afin de limiter les effets indésirables.
Prescrire ajoute que des traitements sont à éviter (tacrolimus dermique, hydroxyzine, antihistaminiques phénothiazidiques, mizolastine, ébastine), ainsi que des substances allergisantes ou irritantes (baume du Pérou, cire d’abeille, parabens, propylène glycol, parfums…).