Choc allergique : la terrible piqûre de guêpe
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Chez l’adulte, la piqûre de guêpe arrive dans le peloton de tête des causes les plus fréquentes de choc anaphylactique, la réaction allergique la plus grave.
On parle de réaction exacerbée, avec une hypersensibilité immédiate à un allergène. Cela se traduit par la libération dans la circulation sanguine d'histamine et d'autres substances qui vont provoquer une cascade d’événements (circulatoires, respiratoires…) potentiellement fatale.
Le choc anaphylactique est classé en quatre grades de sévérité, sachant qu’il s’agit d’une urgence vitale dont le seul traitement reste l’administration d’adrénaline (épinéphrine). Une équipe allemande s’est penchée sur les facteurs déclenchants (non médicamenteux) les plus fréquents. Ils sont connus, bien sûr, mais il n’est certainement pas superflu de les rappeler, et d’inciter ainsi les personnes allergiques à la plus grande prudence.
Les spécialistes ont analysé des données concernant quelque 4.000 patients, victimes d’un choc anaphylactique entre 2006 et 2013.
Que disent les principaux résultats ?
• Chez les enfants, les garçons semblent plus vulnérables que les filles, alors que c’est l’inverse qui est observé chez les adultes.
• Chez l’enfant, les aliments sont les déclencheurs les plus fréquents (arachides, lait de vache, œufs…).
• Chez l’adulte, le premier danger (mais pas le seul !) vient des piqûres de guêpe (surtout) et d’abeille, alors que parmi les aliments les plus fréquemment en cause on retrouve les crustacés.
Ceci étant, toutes les protéines alimentaires sont des allergènes potentiels et peuvent provoquer une réaction d’hypersensibilité, et il faut aussi faire extrêmement attention aux médicaments (analgésiques, antibiotiques…).
Les personnes qui se savent exposées au choc anaphylactique (en particulier en raison d'une allergie à la piqûre de guêpe ou d'abeille) doivent toujours porter sur elles de l’adrénaline auto-injectable.