Un dernier verre en soirée : c’est le sommeil qui trinque !

news La consommation d’alcool peu de temps avant d’aller se coucher modifie nos rythmes biologiques et nuit à la qualité du sommeil.

Pour mener à bien leurs travaux, des chercheurs japonais ont constitué un panel de volontaires recrutés parmi des étudiants universitaires. L’expérience s’est déroulée en plusieurs phases : à l’occasion de trois soirées espacées (afin de comparer les résultats spécifiques à chacun), chaque participant – sobre durant la journée - a été invité, une heure avant d'aller se coucher, soit à ne pas consommer d’alcool, soit à ingérer une dose qualifiée – par les chercheurs en tout cas - de « faible » (l’équivalent de deux verres de vin pour un poids corporel de 70 kilos), soit une dose « élevée » (l’équivalent de six verres). Ensuite, au lit. Durant le sommeil, un éventail de paramètres ont été mesurés : variabilité du rythme cardiaque (indicateur de l’activité du système nerveux autonome), activité musculaire, respiration et ronflement (indicateurs de la profondeur et de la qualité du sommeil).

Ainsi qu’ils l’expliquent dans la revue « Alcoholism : Clinical and Experimental Research », les chercheurs ont pu démontrer que la consommation d’alcool (d’autant plus si les doses sont élevées) retarde le délai nécessaire pour atteindre le stade du sommeil paradoxal, agit de manière négative sur la profondeur du sommeil, augmente la fréquence cardiaque, et induit davantage de micro-réveils, surtout en seconde partie de nuit. Pour résumer, la qualité du sommeil, son potentiel réparateur, sont notablement affectés. Le petit dernier pour la route… nocturne doit donc être évité.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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