Trop de boulot : l’alcoolisme explose !
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De très longues journées de travail sont associées à un risque doublé, voire triplé, de présenter des problèmes d’abus d’alcool.
Des chercheurs de l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande) ont scruté les données rassemblées dans le cadre d’une étude de cohorte, portant sur un millier de personnes nées en 1977 dans la ville de Christchurch (la deuxième plus grande entité urbaine néo-zélandaise). L’intention consistait à déterminer si un lien pouvait être établi entre le nombre d’heures de travail et le risque d’être entraîné dans la spirale de l’alcoolisme. La réponse (détaillée dans la revue « Addiction ») est affirmative, en tout cas pour les très longues journées de boulot.
Ainsi, il apparaît que ceux – hommes et femmes confondus - qui travaillent cinquante heures ou davantage par semaine s’exposent à un risque multiplié par deux, voire par trois, de présenter un (gros) souci lié à la consommation abusive d’alcool, par rapport à ceux dont les horaires sont (beaucoup) moins lourds.
La coordinatrice de cette étude, le Dr Sheree Gibb, considère que ces résultats devraient inciter à mettre en œuvre des programmes de prévention de l’alcoolisme spécifiques à cette catégorie de travailleurs.