Chambre particulière : peut-on éviter les suppléments ?
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Dans le cas d'une hospitalisation en chambre individuelle, des suppléments (très) importants peuvent être facturés sur les honoraires médicaux. Comment éviter les mauvaises surprises ?
Les exceptions
L'hôpital peut exiger des suppléments sauf dans les cas suivants.
• L'état de santé du patient ou des contraintes thérapeutiques imposent une hospitalisation en chambre particulière.
• Lors de l'admission, il apparaît que l'hôpital ne dispose plus de chambre libre à deux lits ou davantage.
• Si le patient (ou l'un de ses proches) n'était pas en état de décider du type de chambre souhaité.
• S'il s'agit d'un enfant et que l'un des parents n'a pas exigé (par écrit) une chambre particulière.
Les conseils
• En cas d'hospitalisation programmée, prenez le temps de lire les documents qui vous sont fournis par l'hôpital. Ne signez rien sans les avoir parcourus attentivement. Il faut garder à l'esprit que les suppléments d'honoraires en chambre particulière sont potentiellement applicables par tous les médecins qui vous prendront en charge.
• Une chambre particulière pour une hospitalisation de jour n'a pas beaucoup de sens étant donné le très court séjour. La facture finale, elle, peut prendre un relief particulièrement déplaisant.
• Si le médecin a évoqué la nécessité de vous hospitaliser en chambre particulière, laissez-le vous y placer : si c'est sa décision, vous n'aurez pas à payer de suppléments.
• Votre mutualité dispose d'informations utiles à ce propos : n'hésitez pas à la solliciter.