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Cancer : un mauvais sommeil fragilise l'organisme

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Une mauvaise qualité du sommeil augmente le risque d’infection chez les patients traités pour un cancer : il est important de les aider sur ce plan aussi.
Comme l’explique cette équipe du CHU de Québec, « l’insomnie compte parmi les problèmes les plus fréquents rapportés par les personnes souffrant d’un cancer. Les patients traités par chimiothérapie présentent un fonctionnement immunitaire altéré. Nous avons voulu déterminer dans quelle mesure l’insomnie s’accompagnait d’un effet immunosuppresseur additionnel et ainsi augmentait le risque de complications ».
Un millier de patients ont été suivis pendant dix-huit mois après le début d’une chimiothérapie anticancéreuse. La qualité de leur sommeil a été évaluée à intervalles réguliers et ces données ont été croisées avec le nombre d’infections (de toute nature : rhume, atteinte urinaire, gastroentérite…) dont ils ont souffert.
Le résultat montre que des nuits de mauvaise qualité augmentent en moyenne de 30% le risque infectieux par rapport à un sommeil satisfaisant.
Les spécialistes canadiens considèrent donc qu’il est possible que le risque d’infection soit réduit en améliorant la qualité du sommeil. Ils évoquent notamment l’efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale, parmi d’autres techniques de soutien. La prochaine étape de leurs recherches va consister à étudier les mécanismes par lesquels l’insomnie augmente ce risque d’infection.