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Les vertus psychologiques du rire ont été suggérées à de nombreuses reprises. Une nouvelle étude tend à confirmer son intérêt, sur un plan physique cette fois.
En l’occurrence, cette « thérapie par le rire » a été intégrée dans un programme plus large. L’expérience a concerné des personnes de plus de 60 ans, sachant que ses enseignements ne se limitent pas à cette tranche d'âge. Comme l’explique d’abord en substance le Dr Christian Geny (Journal international de médecine), les bienfaits de l’activité physique pour la santé sont évidemment indéniables, mais le problème tient au fait que beaucoup finissent par décrocher. Question : comment améliorer l’adhésion, comme faire en sorte que les participants ne se lassent pas ?
L’idée de ces chercheurs japonais a consisté à proposer pendant trois mois des séances hebdomadaires de deux heures chacune, déclinées en trois parties : dix minutes de conseils sur la santé, cinquantaine minutes d’exercices physiques et une heure de visionnage de petits films comiques. De multiples paramètres biologiques et psychologiques ont été évalués.
Les résultats mettent en évidence une amélioration de la sensation de bien-être (elle perdure plusieurs mois après la fin du programme), ainsi que de la densité osseuse, du taux de glucose (sucre) dans le sang ou encore du nombre de pas effectués quotidiennement (un indice très important de mobilité, d'autonomie et de qualité de vie). Un élément crucial porte sur la proportion très faible de participants qui ont abandonné en cours de route, ce qui signifie que l’intégration des « séances de rire » a probablement contribué à une fidélisation.
Certes, explique le Dr Geny, « la méthodologie utilisée ne permet pas de déterminer la part du rire et celle de l’exercice dans le bénéfice observé. Mais malgré ses limites, cette étude permet d’envisager des travaux sur de plus grands effectifs et rappelle à quel point la chaleur humaine et l’humour sont importants pour le bien-être ». Des aînés comme des plus jeunes.
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