Maladie d’Alzheimer : les coups durs de la vie

news Les événements difficiles de l’existence, autant de sources de stress important, augmentent le risque de souffrir de démence sénile.

Divorce, veuvage, problèmes graves concernant les enfants, maladie mentale chez le conjoint ou un proche, perte d’emploi (le sien ou celui du partenaire), isolement social… : ces facteurs de stress, de détresse et d’anxiété font le lit de la maladie d’Alzheimer.

L’association a été mise en évidence par des chercheurs suédois (université de Göteborg et Karolinska Institutet) auprès d’un millier de femmes, âgées de 38 à 54 ans à l’entame de l'étude. La durée moyenne du suivi a été de quarante ans. Au début et ensuite tous les dix ans, elles ont été interrogées sur les épisodes stressants auxquels elles ont dû faire face, alors que dans le même temps, des évaluations neuropsychiatriques ont permis de diagnostiquer les cas de démence, et singulièrement de maladie d’Alzheimer.

Le résultat est sans appel, affirment les auteurs : après prise en considération d’éléments potentiellement confondants, les événements (très) stressants sont associés à une augmentation sensible du risque de démence sénile, et plus la personne en subit, plus le risque s’accroît. La question consiste à savoir dans quelle mesure des thérapies spécifiques (cognitivo-comportementale, gestion du stress…) limitent cet impact. Les spécialistes considèrent en tout cas qu’un accompagnement doit être systématiquement proposé lorsque survient un événement de stress personnel important, avec alors un bénéfice à court et à long terme.

Source: The British Medical Journal (www.bmj.com)

Dernière mise à jour: décembre 2013

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