Faut-il prescrire des grasses matinées ?

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news La grasse matinée du week-end permet de rattraper le sommeil en retard, ce qui présenterait certaines vertus préventives contre le diabète.

Et plus précisément sur un paramètre, extrêmement important : la sensibilité à l’insuline. Un bon fonctionnement de ce processus est crucial pour que les sucres soient convenablement assimilés par les cellules : le phénomène de résistance à l’insuline, lorsque cette hormone n'est plus en mesure de jouer son rôle, est un indice fort du risque de développement d’un diabète de type 2 (DT2). Et le sommeil dans tout cela ?

Une équipe américaine (Institut de recherche biomédicale, à Los Angeles) a procédé à des tests sur une vingtaine de volontaires, âgés d’une trentaine d’années en moyenne. Caractéristique commune : pour des raisons diverses, et contre leur volonté, ils dorment habituellement trop peu, six heures ou moins par nuit. Ces messieurs ont passé trois nuits dans un laboratoire du sommeil, avec répartition à tour de rôle en trois groupes :

• 1°) dix heures de sommeil d’affilée, sans interférences
• 2°) dix heures, mais avec des perturbations (sonores) en phase de sommeil profond, avec comme conséquence un sommeil plus léger
• 3°) six heures de sommeil

Tous étaient soumis au même régime alimentaire, afin d’uniformiser les apports en sucres.

Le résultat montre que lorsque les participants ont pu dormir dix heures de suite, ils présentent une sensibilité à l’insuline nettement plus favorable par rapport à six heures de sommeil (la perturbation du sommeil profond constitue un élément contrariant modéré).

Les auteurs, qui concèdent que leurs observations doivent être davantage explorées, estiment que la grasse matinée du week-end permet de corriger des anomalies liées à un sommeil insuffisant en semaine, et de contribuer dans une certaine mesure à la prévention du diabète de type 2. L’idéal étant évidemment de s’accorder chaque nuit un temps de sommeil satisfaisant (environ sept à huit heures), en combinaison avec deux piliers majeurs : une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique.

Source: Congrès de l’Endocrine Society (www.endocrine.org) via Futura Sciences

Dernière mise à jour: août 2015
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