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Après une tâche exigeante, le cerveau demande à s’alimenter et le corps cherche à consommer des calories. Pour contrer ce processus, un peu d’exercice physique paraît s’avérer très efficace.
Cette équipe américaine (université de l’Alabama) a d’abord voulu confirmer les résultats d’études précédentes suggérant que l’effort mental augmentait les besoins caloriques par rapport à une situation intellectuellement passive, et déterminer si l’activité physique pouvait « neutraliser » cet effet. Des étudiants (hommes et femmes) ont participé à une expérience très instructive.
• Le jour 1, ils ont été convoqués à l’heure du midi pour une visite ne nécessitant aucun effort mental ou physique. Au terme de celle-ci, on leur a proposé de commander la pizza de leur choix pour déjeuner.
• Le jour 2, changement de configuration, puisqu’ils ont réalisé un test mental (d’une durée de 20 minutes), et ensuite les uns se sont reposés pendant un quart d’heure, alors que les autres ont effectué une séance (15 minutes aussi) de course sur tapis à un rythme modéré. Ensuite, commande de pizza.
Que constate-t-on ?
• Le groupe effort mental + repos a consommé (en moyenne) 100 kcal en plus par rapport à la session du jour 1.
• Le groupe effort mental + exercice a consommé (en moyenne) 25 kcal en moins par rapport à la session du jour 1. Si on tient compte de la dépense énergétique liée à l’exercice, la balance énergétique est négative de 100 kcal, avec donc une différence de 200 kcal par rapport au « groupe repos ».
Evidemment, cette expérience a été réalisée dans des conditions bien particulières, et il serait hasardeux d’en extrapoler sans réserve les résultats. Néanmoins, elle donne à penser qu’après un travail mental exigeant, ceux pour qui les apports caloriques constituent une préoccupation pourraient pratiquer un peu d’exercice physique avant de passer à table.
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