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Sur la piste de l’élixir de jouvence
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Des recherches américaines explorent les propriétés « antivieillissement » de la rapamycine, un médicament utilisé pour prévenir le rejet d’organe.
Découverte sur l’île de Pâques (Rapa Nui, en polynésien), la rapamycine est avant tout un immunosuppresseur puissant, avec tout ce que cela implique comme conséquences pour l’organisme. Voici deux ans, une étude réalisée conjointement par plusieurs laboratoires américains avait montré que l’administration de ce médicament allongeait sensiblement l’espérance de vie des… souris ainsi traitées, par rapport à celles qui ne l’avaient pas été ; et ceci sans pour autant assurer une quelconque protection contre une maladie en particulier. La molécule semblait agir contre le processus global de vieillissement.
Cette observation a incité d’autres équipes à approfondir cet axe de recherches. Il en va ainsi de ces travaux conduits à l’école de médecine de Harvard, et qui font l’objet d’un compte-rendu dans la revue « Science Translational Medicine ». Le Dr Francis Collins, un généticien, a traité, en laboratoire, des cellules d’enfants souffrant de progéria (le syndrome du vieillissement accéléré) avec de la rapamycine. Et il s’est avéré que le médicament agissait favorablement sur les mécanismes cellulaires délétères ; et pourrait être considéré comme un traitement potentiel prometteur.
Au-delà, mais évidemment en toute hypothèse, les spécialistes s’interrogent sur les propriétés de la rapamycine – ou d’un analogue – conte le vieillissement cellulaire « classique ».