Souvent malade ? Vous souffrez peut-être d’un DIP (déficit immunitaire primaire)

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Il est normal de s’enrhumer plus souvent en hiver qu’en été mais pour certaines personnes, la maladie est la règle plutôt que l’exception. Elles souffrent d’infections à répétition et sont des habituées du cabinet médical. Si ce scénario vous paraît familier, c’est qu’il y a peut-être autre chose. On estime qu’un Belge sur 2.000 souffre d’un trouble inné du système immunitaire ou déficit immunitaire primaire (DIP). 

Normalement, le système immunitaire reconnaît et combat des virus et bactéries mais les défenses de personnes immuno--déficientes fonctionnent moins bien. Celles-ci sont donc plus souvent et plus gravement malades que les autres. Le déficit immunitaire primaire (DIP) forme une catégorie au sein du groupe des troubles immunitaires.

C’est quoi, le DIP ?

Le DIP (déficit immunitaire primaire) est un défaut congénital du système immunitaire, qui rend le patient très fragile aux infections chroniques et graves. La plupart de ces patients ont besoin d’un traitement. On leur administre parfois des anticorps, aussi appelés immunoglobulines, parce qu’ils en ont trop peu ou qu’ils ne fonctionnent pas bien. Les antibiotiques et la greffe de cellules souches constituent d’autres possibilités. On recense plus de 430 DIP différents.

En Europe, on compte d’un à dix cas de DIP par 100.000 habitants et pourtant, l’affection reste sous-diagnostiquée, les symptômes pouvant être attribués à beaucoup d’autres pathologies. Notre système immunitaire est étroitement lié au reste de notre corps. Les personnes souffrant d’un DIP peuvent donc présenter des symptômes différents, qui ressemblent à ceux d’une « banale » infection et sont donc difficiles à attribuer à un DIP. On dépiste souvent le DIP tard, voire pas du tout.  

En fonction de la sévérité du DIP, les patients s’exposent à des conséquences graves, comme des infections ou des inflammations à répétition, au développement de maladies auto-immunitaires, des allergies et même des dégâts aux organes, en cas de diagnostic tardif. La qualité de vie d’un patient peut également être gravement affectée.


Faites le test

Il est donc important de dépister rapidement un DIP, pour que le patient bénéficie d’un traitement adéquat et ne souffre pas de dégâts durables.

Si vous pensez que votre enfant ou vous-même avez un problème plus grave, effectuez le test à l’aide de signaux d’alarme récurrents. Rendez-vous sur le site www.souventmalade.be et cochez les propositions qui correspondent à votre situation.

Si vous présentez deux signaux d’alarme ou plus, nous vous conseillons de discuter des résultats avec un médecin. Celui-ci procédera à quelques examens afin de vérifier s’il s’agit bel et bien d’un DIP et/ou s’il faut vous adresser à un spécialiste du DIP. Une fois le diagnostic posé, le traitement suit rapidement.

BEL-HIZ-0161              12/2022 

En collaboration avec CSL Behring 

Sources :
souventmalade.be
bepopi.be

auteur : Sara Claessens - journaliste santé

Dernière mise à jour: septembre 2023
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