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Sport : le sexe nuit-il à la performance ?
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La question est classique : des relations sexuelles la veille d’une compétition sportive influencent-elles les capacités physiques et mentales de l’athlète ?
De très nombreuses études ont été consacrées à cette question, sachant que dans l’esprit collectif, on tend à considérer que le sexe pénalise la performance en « fatiguant », en « vidant » le sportif (homme ou femme). Des chercheurs italiens (université de Florence) ont examiné la littérature scientifique afin d’évaluer les résultats de tout ce qui a été publié sur le sujet. Parmi les centaines d’articles passés en revue, à peine une dizaine ont été retenus, les autres n’offrant pas suffisamment de garanties de fiabilité.
L’analyse montre que contrairement à ce que beaucoup croient, les relations sexuelles n’influencent pas négativement la performance, et pourraient même avoir un effet positif… sauf quand elles interviennent moins de deux heures avant l’épreuve. D’une manière générale, souligne Body Science, les auteurs déplorent la faible qualité des recherches réalisées sur cette question, avec souvent des approches anecdotiques. Ils mettent aussi en évidence des grandes différences culturelles dans les attitudes, les croyances, face aux relations sexuelles lors d’une compétition, alors que le sujet a bien plus fréquemment été étudié d’un point de vue masculin que féminin. Un autre problème concerne le manque de distinction entre les disciplines sportives, alors que chacune présente évidemment ses spécificités.
En d’autres termes, il existe un réel besoin de recherches de bonne qualité. Et sur base des preuves actuelles, la recommandation d’abstinence ne repose sur aucun élément scientifiquement validé, et comme pour tout ce qui concerne le processus de préparation physique et mentale avant l’épreuve, chaque athlète procédera de la manière qui lui paraît la mieux adaptée.