Activité physique : il ne faut boire que quand on a soif
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Par crainte de souffrir de déshydratation, beaucoup de sportifs boivent en excès pendant l’entraînement et surtout en compétition. Les conséquences peuvent être graves.
Le message est classique : pour prévenir la défaillance, bois avant de ressentir la soif. Classique, mais erroné, et pire encore : les risques d’hyponatrémie sont réels. Dans cette situation, le taux de sodium dans l’organisme chute sensiblement, et par une réaction physique, l’eau s’accumule dans les cellules, elles « gonflent », avec une menace d’œdème (en particulier cérébral). Les décès chez les sportifs sont rares, mais ils existent.
En fait, la consommation d’eau pendant l’effort dépasse alors la capacité du corps à l’éliminer par la transpiration ou par l’urine. Il est donc extrêmement important de veiller à un équilibre entre les besoins (prévenir la déshydratation) et les excès (prévenir l’hyponatrémie). Et ceci est d’autant plus vrai que dans un premier temps, les symptômes de ce trouble sont soit inexistants, soit relativement vagues (mal de tête, nausées, confusion…). A défaut de prise en charge, l’hyponatrémie sévère peut rapidement être fatale.
Des recommandations publiées récemment dans un journal scientifique consacré au sport confirment que la meilleure approche consiste à boire quand la soif commence à se faire ressentir, ce qui indique que l’organisme se trouve au tout premier stade du processus de déshydratation, facilement compensée par la consommation d’eau (ou d’une boisson sportive). Et boire à sa soif suffit amplement : non seulement l’hydratation excessive expose à l’hyponatrémie, mais en plus elle peut nuire aux performances.
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