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Poids : il y a ce qu’on mange, mais aussi quand on le mange
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La prévention de l’obésité et la lutte contre le surpoids passent par un régime alimentaire équilibré. Mais le moment où l’on mange joue aussi un rôle important.
Tout tient à l’horloge biologique, expliquent ces chercheurs de l’Institut Salk (Californie). Ils établissent d’ailleurs un parallèle avec le cycle veille-sommeil : si nous ne dormons pas bien la nuit, nous ne serons pas en grande forme durant la journée qui suit, et nous travaillerons moins efficacement. C’est ce qui se produirait aussi avec les processus biologiques liés à l’alimentation ; du métabolisme du cholestérol à la production de glucose.
Concrètement, cela signifie que ces fonctions, pour agir efficacement, de manière optimale, doivent être activées à certains moments – ceux qui leur correspondent -, et laissées au repos à d’autres. L’équipe de l’Institut Salk a notamment observé cela en procédant à des expériences sur des souris (un « organisme modèle » riche d’enseignements), alimentées selon des séquences horaires variables.
Il s’est avéré qu’à consommation de nourriture équivalente (en termes de quantité et de qualité nutritionnelle), celles qui étaient libres de manger quand elles le voulaient accusaient un gain de poids et (entre autres) des lésions hépatiques plus importants que lorsque les rongeurs étaient soumis à des horaires stricts. Et l’impact est particulièrement significatif si les souris avaient la possibilité de se nourrir en soirée et durant la nuit.
Ce qui revient à dire, concluent les chercheurs dans la revue « Cell Metabolism », que si ce que nous mangeons est important, le moment où on le mange l’est également.