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GSM et cancer : les conseils de prudence
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’usage du GSM « peut être cancérigène » pour l’homme. La prudence s’impose.
Une trentaine d’experts internationaux, réunis sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (une agence de l’OMS), ont décidé de procéder à cette classification en raison de l’accumulation de données épidémiologiques, portant en particulier sur le lien entre les champs de radiofréquences électromagnétiques et un type spécifique de cancer du cerveau, le gliome.
Les études réalisées jusqu’à présent ne permettent toutefois pas d’affirmer, sans le moindre doute, que l’usage du GSM est à l’origine du processus cancéreux. Par contre, les spécialistes s’interrogent de plus en plus sur un possible « effet promoteur » ; c’est-à-dire que les ondes stimuleraient la prolifération de cellules cancéreuses existantes, avec un impact à long terme.Les conseils
• Ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable, sauf évidemment en cas de situation d’urgence.
• Recourir autant que possible au kit « mains libres ».
• S’en tenir à des conversations de courte durée, et privilégier les SMS.
• Ne pas laisser un GSM allumé à côté de soi pendant la nuit.
• Ne pas appeler dans un véhicule en mouvement (comme le rappelle la Fondation belge contre le cancer, « la puissance émise par le GSM pour trouver l’antenne relais la plus proche est alors très importante »).
• Eviter de coller le GSM à l’oreille lorsque le numéro se compose.
• Savoir que lorsqu’on porte le GSM sur soi (près du corps), une géo-localisation survient en moyenne toutes les cinq minutes.
« Si les risques cancérigènes du GSM devaient se confirmer, nous aurions à nouveau un malheureux exemple des conséquences de la non-application du principe de précaution », commente encore la Fondation contre le cancer. « Ne pouvait-on pas étudier sérieusement l’impact de cette technologie avant d’en généraliser l’usage ? »