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Commotion cérébrale : le cerveau doit beaucoup se reposer
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Une commotion cérébrale perturbe notablement une série de fonctions du cerveau. Il faut leur laisser le temps de se « remettre », surtout chez les adolescents.
Trop vite, trop fort : après une commotion cérébrale, le retour à la vie active est souvent trop rapide et ne tient pas compte de la période nécessaire pour que le cerveau récupère de son traumatisme. Et ceci est particulièrement vrai pour les ados, en pleine phase de croissance et de maturation d’un éventail de fonctions cérébrales.
C’est la conclusion à laquelle aboutit cette équipe de neuropsychologues de l’université de Montréal, qui a considéré une centaine de sportifs victimes d’une commotion cérébrale ; en les répartissant en trois catégories d’âge : enfants (9-12 ans), adolescents (13-16 ans) et adultes, jeunes ou moins jeunes. Dans tous les groupes, expliquent ces spécialistes dans la revue « Brain Injury », une première commotion cérébrale entraîne des effets durant plusieurs mois, tant sur le plan de la « mémoire de travail » (opérations mentales en continu), que de l’attention ou de la concentration.
Toutefois, poursuivent-ils, cet impact est sensiblement plus marqué chez les adolescents ; et aggravé par le fait qu’ils reprennent trop tôt leur activité sportive et/ou retournent trop rapidement en classe, où les facultés affectées sont soumises à une sollicitation intense. Pour la « mémoire de travail », cela concerne en particulier les mathématiques et la lecture. Les conséquences peuvent être sérieuses, et perdurer sur le long terme, avec le risque de compromettre leurs résultats scolaires.
Ces chercheurs recommandent donc d’accorder à ces étudiants un délai significatif pour qu’ils puissent « récupérer », tant sur le plan physique qu’intellectuel.