Manque de sommeil = trop de calories

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news La privation de sommeil est associée à une augmentation de la consommation énergétique, mais pas à une dépense plus élevée : l’effet se compte en centaines de calories par jour.

Le lien entre le sommeil et le poids a déjà été abordé par de nombreuses études, qui tendent à suggérer qu’un temps de sommeil trop court peut favoriser la prise de poids. Cette équipe britannique (King’s College London) s’est spécifiquement intéressée aux effets de la privation partielle de sommeil sur la balance énergétique, c’est-à-dire le rapport entre les apports et la dépense d’énergie, en fait de calories. Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse, en croisant les résultats d’une dizaine d’études considérées comme suffisamment « solides » qui avaient comparé la balance énergétique au lendemain d’une nuit de sommeil normale ou raccourcie.

Le résultat montre d’abord qu’il n’y a pas de différence significative en termes de dépense d’énergie totale (sur la journée) et de métabolisme au repos (de base), à savoir la quantité d’énergie dont le corps a besoin pour faire fonctionner les fonctions vitales (cœur, cerveau, reins…). Par contre, on observe une hausse importante des apports caloriques (entre 300 et 400 kcal) après une privation partielle de sommeil, en raison surtout d’une augmentation des apports en lipides (graisses) au détriment des protéines, alors que la consommation de glucides (sucres) reste relativement stable.

L’explication renvoie à une perturbation de l’horloge interne, et de la production des hormones de la faim et de la satiété, et/ou encore à un effet sur le circuit cérébral de la récompense, mais d’autres hypothèses restent à explorer. En tout cas, estiment les chercheurs, ceci indique que la restriction de sommeil déséquilibre la balance énergétique, et si cette situation devient chronique, elle peut contribuer à une prise de poids sur le moyen et le long terme. Si l’alimentation et l’activité physique constituent deux piliers de la gestion du poids, le sommeil s’inscrit comme un troisième axe à ne certainement pas négliger.

Source: Clinical Nutrition (www.journals.elsevier.com/c) via Le Figaro

Dernière mise à jour: janvier 2017

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