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Camp de vacances : comment rassurer son enfant avant le départ ?
dossier Durant les vacances d'été, nombreux sont les enfants qui partent en camp scout ou en colonie de vacances. Comment gérer ces moments souvent excitants mais parfois un peu difficiles ? Certains sont très enthousiastes au moment de la réservation, mais nettement moins la veille du départ. D'autres partent sans problème, mais ont le cafard une fois sur place et veulent rentrer à la maison dès la première nuit. Comment préparer la séparation et rassurer votre enfant afin que tout se déroule au mieux ?
Choisir un camp de vacances
Par l'intermédiaire du mouvement de jeunesse ou d'amis à l'école, certains enfants demandent eux-mêmes à partir en camp. Même en tant que parent, vous pouvez trouver important pour leur développement qu'ils tentent l'expérience d'un camp durant l'été. Beaucoup d'enfants aiment vivre de nouvelles aventures et rencontrer de nouveaux amis.
Outre les camps scouts, il existe de nombreux types de colonies de vacances. Si vous devez choisir, optez pour la formule qui convient le mieux à votre famille et à votre enfant. Il faut tenir compte non seulement des centres d'intérêt de votre enfant, mais aussi de la durée de la colonie et de son coût.
Avant le départ au camp, lui donner confiance
Il existe des colonies de vacances pour les enfants de tout âge. Il n'y a pas d'âge idéal pour se lancer. De nombreux parents choisissent de commencer par un camp de jour sans nuitée. C'est un bon test pour votre enfant et pour vous en tant que parent.
Votre enfant part pour la première fois ? Vous pouvez le préparer en le laissant dormir chez des grands-parents ou chez les parents d'un ami. L'enfant s'habitue en douceur à passer du temps hors du cadre familial, et à surmonter l'absence de maman et de papa. Les parents se rassurent, surtout si leur enfant exprime son enthousiasme.
Veillez également à ne pas transmettre vos propres craintes à votre enfant. S'il ressent votre peur, il deviendra lui-même anxieux à l'idée de partir. Il pensera qu'il n'en est pas capable.
Voir aussi l'article : Pipi au lit : quelles solutions pour stopper l’énurésie ?
La veille du camp, il ne veut plus partir
Le fait qu'un enfant, surtout s'il est très jeune, n'ait plus envie de partir alors que la date du départ approche est une réaction fréquente. Comment réagir ?
- Motivez-le de manière positive : parlez-lui des chouettes activités prévues au programme, des copains qui l'accompagneront, des rencontres sympas qui ne manqueront pas, des tas de souvenirs qu'il aura à raconter à son retour...
- Évoquez votre propre expérience et vos souvenirs de camps de vacances. L'enfant sera rassuré et surmontera plus facilement ses doutes et ses craintes.
- Parlez-en aux responsables du camp en présence de votre enfant. Ils pourront expliquer comment le séjour se déroule et apaiser ses craintes face à l'inconnu.
Faut-il obliger votre enfant à partir au camp ?
Si votre enfant ne veut toujours pas partir, faut-il l' y obliger malgré tout ? Il n'est évidemment pas possible de donner une réponse générale, tant la personnalité de l'enfant et les raisons de ce refus sont différentes.
Faites-vous confiance en tant que parent pour décider d'annuler ou non le camp : vous connaissez votre enfant et ce qu'il est le mieux à même de supporter.
Ce qui est important, c'est de bien évaluer les conséquences d'un départ forcé : si vous constatez qu'il réagit de manière particulièrement négative durant les jours qui précèdent (perte d'appétit, apathie, troubles du sommeil...), il vaut mieux ne pas insister et alors essayer de trouver une alternative, comme un camp de loisirs en journée. L'enfant a envie de s'amuser, mais il a tout autant besoin de passer la nuit à la maison.
Pendant le camp, il veut rentrer
À un moment ou à un autre du séjour, chaque enfant a un petit coup de blues durant le séjour : il veut rentrer à la maison, ses parents lui manquent, tout comme son chat ou son chien, ses jouets, ses petits voisins, sa chambre, ses repères.
- Si vous savez que votre enfant est sujet à ces réactions, informez les moniteurs et l'encadrement, afin qu'ils y prêtent une attention particulière et puissent le motiver et le soutenir.
- Il est rare que l'on permette à l'enfant d'entrer en contact avec ses parents. En effet, au lieu d'atténuer le mal-être de l'enfant, cela peut l'aggraver.
- Choisissez ensemble, avant de partir, un objet ou un doudou auquel il tient... : cela pourra le rassurer lors de ses moments de chagrin.
Quelques conseils si votre enfant part au camp
Le Dr Christopher Thurber, psychologue à la Phillips Exeter Academy, a étudié ce sentiment de mal du pays chez 329 garçons âgés de 8 à 16 ans qui étaient en colonie de vacances. Selon ses résultats, le mal du pays constitue la norme plutôt que l'exception. Pas moins de 83 % des campeurs interrogés ont déclaré avoir eu le mal du pays au moins un jour de camp. Thurber et l'American Camp Association (ACA) donnent aux parents les conseils suivants pour aider leur enfant à surmonter le mal du pays en colonie de vacances :
- Encouragez l'indépendance de votre enfant tout au long de l'année. Les petites séparations, telles que les soirées pyjama avec des amis, peuvent imiter l'environnement du camp de vacances et le préparer à sortir de sa zone de confort.
- Faites participer votre enfant au choix du camp et proposez-lui des camps avec des thématiques qui l'intéressent. Plus l'enfant aura le contrôle sur la décision, plus il se sentira à l'aise en colonie.
- Avant le départ de votre enfant, discutez avec lui du déroulement du séjour. Envisagez des jeux de rôle sur des situations attendues, comme l'utilisation d'une torche pour trouver les toilettes.
- Envoyez à l'avance une note ou un colis qui arrivera le premier jour de la colonie. Ou remettez-le directement au responsable du camp.
- Reconnaissez de manière positive que votre enfant vous manquera. Par exemple, vous pouvez dire : « Tu vas me manquer, mais je sais que tu passeras un bon moment au camp ».
- Ne vous sentez pas coupable si vous encouragez votre enfant à rester au camp malgré le mal du pays. Pour de nombreux enfants, l'expérience constitue un premier pas vers l'indépendance et joue un rôle important dans leur croissance et leur développement.
- Faites confiance à votre instinct. Bien que la plupart des cas de mal du pays disparaissent au bout d'un jour ou deux, les recherches montrent que dans certains cas, il est préférable de ramener l'enfant à la maison.
- Si votre enfant ne mange pas ou ne dort pas, par exemple, en raison d'une anxiété ou d'une dépression, il est temps de rentrer à la maison. L'année prochaine, vous pourrez peut-être réessayer ?
Voir aussi l'article : 3 façons de voir si votre enfant a des poux
Sources :
https://www.acacamps.org
https://www.klj.be
https://www.jmouders.nl