Un peu d'alcool contre la démence
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La consommation (modérée) d’alcool peut présenter un intérêt dans la prévention de la démence. A certaines conditions toutefois.
Ainsi que l’explique le Dr Gilbert Meridjen (Journal international de médecine), « dans plusieurs études, la consommation légère ou modérée d’alcool a été présentée comme ayant un effet protecteur face aux modifications liées au vieillissement des fonctions cognitives, mais aussi aux effets des démences de type Alzheimer. Mais d’autres travaux démontrent que ce n’est pas le cas ». Une équipe italienne a voulu y voir plus clair en analysant un éventail de recherches conduites sur le sujet ces dix dernières années. Angle d’attaque : l’évaluation de l’ensemble des facteurs qui peuvent influer sur la relation entre consommation d’alcool et la démence, ou le syndrome pré-démentiel.
Les résultats indiquent que l’alcool présente effectivement un effet protecteur sur l’apparition des troubles cognitifs (la mémoire, en particulier), mais, mais… Trois conditions au moins doivent être réunies : il doit s’agir de vin, il ne doit pas y avoir de prédisposition génétique (au déclin cognitif) et les autres facteurs de risque vasculaire doivent être absents (singulièrement le tabagisme).
Et le Dr Meridjen ajoute : « Il reste à déterminer de manière plus précise le niveau maximum de consommation quotidienne tolérable et optimale ». Partons sur un ou deux verres par jour, mais pas davantage.
[Source : International Journal of Geriatric Psychiatry]