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Le sexting favorise une sexualité précoce
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Les sextos, ces messages et ces photos sexuellement explicites, sont associés à une sexualité plus active chez les jeunes adolescents.
Or, expliquent ces chercheurs de l’université de Californie du Sud, « une sexualité précoce est corrélée à un risque plus élevé de contracter une infection sexuellement transmissible et de connaître une grossesse non désirée ». Leur étude a porté sur quelque 1.500 élèves (filles et garçons) âgés en moyenne de 12 ans.
Les réponses indiquent d’abord que 20% d’entre eux ont déjà reçu un sexto et que 5% en ont envoyé. On notera que ces proportions diffèrent considérablement selon les enquêtes, mais ce n’est pas l’essentiel ici.
Que constate-t-on ?
• Plus un jeune envoie des textos (SMS) par jour (quel qu’en soit le contenu), plus il est probable qu’il soit sexuellement actif. Ceci est particulièrement frappant au-delà de cent textos (ce qui peut paraître impensable aux yeux d’un adulte, mais n’est pas du tout irréaliste pour un adolescent). Toujours au-delà de cent SMS, la probabilité de recevoir ou d’envoyer un sexto est multipliée par deux à quatre.
• Le fait de recevoir un sexto multiplie par… vingt la probabilité d’en envoyer un à son tour.
• Les ados qui ont reçu ou envoyé des sextos sont quatre à six fois plus susceptibles d’être sexuellement actifs.
En d’autres termes, on observe un lien manifeste entre l’usage intensif des textos et la pratique du sexting, ainsi qu’entre le sexting et une activité sexuelle précoce. Ceci ne signifie évidemment pas que la réception ou l’envoi d’un sexto implique automatiquement une expérience sexuelle, mais manifestement, la probabilité augmente.
Les auteurs de ces recherches considèrent que dès qu’un enfant reçoit son premier mobile, il doit être très clairement mis en garde contre ce que peut impliquer le sexting. Les parents ont un rôle majeur à jouer, tout comme les enseignants et les professionnels de la jeunesse.