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Troubles du sommeil : mieux dormir en une séance
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Face à une insomnie aiguë, la thérapie cognitivo-comportementale peut s’avérer d’une aide très précieuse, et ceci après une séance d’à peine une heure.
La thérapie cognitivo-comportementale a déjà fait ses preuves dans le cas des problèmes chroniques de sommeil. Mais son effet était nettement moins bien évalué dans l’insomnie aiguë, c’est-à-dire d’apparition récente, généralement liée à un facteur déterminé (source de stress, d’anxiété, de détresse…), et qui peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. Sachant aussi qu’elle risque de perdurer (et évoluer vers la chronicité), ce qui rend donc une intervention thérapeutique utile, voire nécessaire.
Une équipe anglo-américaine a voulu vérifier l’efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) dans ce contexte. Elle a réuni des personnes âgées d’une quarantaine d’années en moyenne, souffrant d’insomnie aiguë depuis moins de trois mois et non traitées par médicaments (somnifères). Une séance d’une heure a été proposée à la moitié d’entre elles, alors que les autres n’ont pas bénéficié de ce soutien (on leur a expliqué que ce serait pour plus tard). Les réunions de TCC reposaient sur des échanges concernant les mécanismes du sommeil, la recherche des éléments qui ont pu le perturber, ainsi que des conseils pour surmonter progressivement ces difficultés. Ce sont là les grands principes, qui sont évidemment personnalisés.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une évaluation intervenue un mois après cette unique séance montre que la majorité du « groupe thérapie » exprime une très nette amélioration de la qualité du sommeil (durée d’endormissement, réveils nocturnes, sensation de nuit reposante…), ce qui n’est pas le cas dans le groupe qui n’a pas suivi cette séance. Au vu de ces résultats, les chercheurs considèrent que cette simple intervention devrait être intégrée à un stade initial de ce qu’ils appellent « l’échelle de soins » de l’insomnie.