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Après un infarctus, la pollution complique tout
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L’exposition à la pollution atmosphérique après un syndrome coronarien aigu accroît considérablement le risque de mortalité.
Ceci a été vérifié sur base du suivi durant trois ans de quelque 150.000 patients britanniques, victimes d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine. La coordinatrice de ces recherches, le Dr Cathryn Tonne (épidémiologiste à la London School of Hygiene), a observé qu’à chaque hausse de 10 microgrammes par mètre cube (10µg/m3) des concentrations en particules fines (PM2,5) est associée une augmentation de 20% du taux de mortalité après un syndrome coronarien.
Elle ne peut pas affirmer que la pollution est à l’origine directe des décès (comme élément déclencheur), mais elle considère en tout cas que l’inhalation des particules fines accentue encore la détérioration de l’état de santé, déjà affaibli par le problème cardiaque. Il est donc important que les efforts de lutte contre la pollution atmosphérique soient renforcés, pour le bien de ces patients comme de la population générale.
[Source : European Heart Journal]