Incontinence urinaire : des médicaments à risque

news Une association est établie entre la consommation de certaines classes de médicaments et le risque de développer une incontinence urinaire.

Cette étude américaine a porté sur un groupe de quelque 5.000 adultes (à peu près autant d’hommes que de femmes et âgés de 30 à 79 ans), résidant dans la région de Boston et représentatifs de la population générale. L’incontinence urinaire a été définie comme l’absence de contrôle de la miction au moins une fois par semaine au cours de la dernière année. Elle a été diagnostiquée chez 9% des femmes et 5% des hommes intégrés dans cette évaluation.

Après neutralisation d’une série de facteurs (pathologies associées, âge…), afin d’isoler l’implication des médicaments, « cinq types de molécules restent significativement soupçonnées d’augmenter l’incidence des incontinences urinaires chez la femme », explique le Dr Jean-Fred Warlin (JIM). A savoir : les antihistaminiques, les bronchodilatateurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les œstrogènes et, à un moindre degré, les anticonvulsivants. Chez l’homme, on pointe les anticonvulsivants et (avec une influence moins marquée) les IEC.

« Cette étude laisse entrevoir une association, qui mériterait de plus amples développements, afin d’affiner nos connaissances sur le sujet », poursuit le Dr Warlin. En tout état de cause, les patients soumis à ces médications devraient faire l’objet d’un suivi attentif de leur fonction urinaire.

Ces données ont été publiées dans le « Journal of Urology ».



Dernière mise à jour: juin 2024

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