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Non, le vélo ne rend pas impuissant
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Une vaste étude écarte les craintes que l’on entend ici ou là : la pratique même intensive du vélo ne présente pas de risque de trouble de l'érection.
Quelque 5.000 cyclistes britanniques, âgés en moyenne de 48 ans, ont été interrogés par une équipe de l’University College London. De très nombreuses informations ont été recueillies concernant l’assiduité au vélo (nombre d’années de pratique, fréquence, durée…), les paramètres physiques (poids, taille…), le mode de vie (alcool, tabac, autres activités physiques…) et des données médicales (pression artérielle, rythme cardiaque, antécédents de maladies…).
Les répondants ont été répartis en plusieurs catégories, selon l’intensité de la pratique du vélo (moins de quatre heures par semaine, entre quatre et six heures, entre six et huit heures et plus de huit heures). La durée moyenne s’établissait à 6,5 heures hebdomadaires, réparties en quatre séances. Ces éléments ont été recoupés avec les cas de trouble de l’érection, d’infertilité et de cancer de la prostate. Trois conclusions majeures se dégagent.
• On n’observe pas d’association entre l’intensité de la pratique du vélo et la dysfonction érectile.
• Pas de lien non plus avec l’infertilité.
• Un lien est constaté avec le cancer de la prostate, puisque le risque semble augmenter, chez les plus de 50 ans, au-delà de huit heures de pratique par semaine (par rapport à moins de trois heures). Les chercheurs ajoutent cependant que cette donnée doit être considérée avec une grande prudence, dans la mesure où les cas de cancer prostatique étaient ici très peu nombreux, ce qui a pu biaiser le résultat.