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Victoire! Le congé de maternité raccourci en cas d'arrêt maladie, c'est fini
dossier Bonne nouvelle pour les mamans... et la société toute entière: le congé maternité ne sera plus raboté en cas d'incapacité de travail lors des 6 semaines avant l'accouchement. Ce mardi, une loi a été adoptée en Commission des Affaires sociales à la Chambre pour mettre fin à cette injustice, qui avait duré trop longtemps et contre laquelle s'étaient mobilisées mamans et organisations. La loi, déposée ce mardi 12 mai par la députée écologiste Evita Willaert (Groen), doit encore passer en séance plénière. Mais, selon la Ligue des familles "c'est comme si c'était fait". Il semble évident que les élus ne peuvent revenir sur une loi qui aurait dû être votée il y a bien longtemps... Mais il aura fallu plusieurs décennies, une pétition lancée en 2016 par une maman révoltée - qui avait fait le buzz -, le combat d'organisations telles que la Ligue des familles, et peut-être une pandémie (la loi est adoptée dans un contexte de chômage forcé des futures mères en raison du corona), pour qu'enfin, on décide de mettre fin à cette absurdité.
La fin d'une injustice
Petit rappel: en Belgique, une femme qui, lors des 6 semaines avant la DPA (date présumée de l'accouchement), avait une incapacité de travail, voyait ce temps d'arrêt imputé à son congé maternité d'autant. C'était donc double peine pour la mère. Non seulement elle était tracassée par le bon déroulé de sa grossesse, mais en plus, elle se voyait perdre ce temps si précieux avec son bébé. Ce temps qu'on ne rattrape jamais. "Cette législation pénalisait doublement les femmes qui étaient malades en fin de grossesse et, en plus, voyaient leur congé de maternité réduit. Mais elle pénalisait également les nouveau-nés qui ne pouvaient, dans de nombreux cas, passer que quelques petites semaines avec leur maman", s'est exclamé Christophe Cocu, directeur de la Ligue des familles. Beaucoup de femmes ont ressenti un stress inouï pendant cette période de la vie si importante. Ne surtout pas tomber malade ou avoir un pépin de santé, au risque d'avoir moins de temps avec son enfant. Pouvoir travailler le plus possible, ignorant, parfois, la fatigue et les maux de fin de grossesse. Pour celles qui n'ont pas eu le choix, on ne peut qu'imaginer la violence - pour elles et pour bébé - de devoir reprendre le travail seulement deux mois après l'accouchement, parfois à plein temps. Le congé de maternité n'est pas déjà pas bien long, mais là...
