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Grossesse : un verre d'alcool de temps en temps, c'est encore trop
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On pense souvent qu’un « petit verre » de temps en temps n’a pas d’incidence sur le développement du fœtus : en fait, la femme enceinte ne devrait pas boire la moindre goutte d’alcool.
Comme pour la cigarette, il est important de viser l’abstinence pendant toute la grossesse. La plupart des futures mères ont entendu parler des risques liés à la consommation abusive d’alcool, qui peut entraîner le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui associe un retard de croissance, un déficit mental et des anomalies du visage. Mais à des doses plus faibles, les dangers sont moins bien connus.
Une équipe australienne (université de Melbourne) a analysé la morphologie faciale de plusieurs centaines d’enfants. Les mères avaient été recrutées en début de grossesse, et elles ont renseigné leur consommation d’alcool durant les trois mois avant la grossesse et pendant celle-ci. Le visage des enfants a été étudié lorsqu’ils ont atteint l’âge de 1 an, par un procédé en 3 D très sophistiqué. Le résultat, relayé par Le Figaro, montre la présence de traits faciaux caractéristiques du SAF - nez, lèvres, yeux - chez les bébés même assez faiblement exposés à l’alcool pendant la grossesse (moins de sept verres par semaine et jamais plus de deux verres en une seule occasion). Ces modifications du visage étaient très fines, subtiles, quasiment indétectables à l’œil nu, et pourtant bien réelles.
Ainsi que l’explique l’un des chercheurs, « si des anomalies faciales ont été retrouvées lors d’une consommation d’alcool à faible dose, il y a une certaine logique à penser que des anomalies cérébrales pourraient aussi apparaître ». Cette étude n’a pas abordé ce second point, et à ce stade, les auteurs n’établissent pas d’association entre d’éventuelles difficultés cognitives et ces très légères modifications faciales. Comme le souligne en substance Le Figaro, « quelle que soit la dose ingérée, le fœtus affiche strictement la même dose d’alcoolémie que sa mère. Boire un « simple » verre de vin chaque jour pendant toute la grossesse, c’est donner à son bébé l’équivalent de 2,7 litres d’alcool pur, à un stade où son foie n’est pas encore capable de le métaboliser ».
Voir aussi l'article : Grossesse : les dangers de l'alcool