Diabète : le poids fait vraiment toute la différence
news Qu’on se place sur le plan de la prévention ou du traitement, le poids fait toute la différence face au diabète. Il est particulièrement important de maîtriser son indice de masse corporelle (IMC).
Cette équipe britannique (université de Cambridge) présente des données qui ne laissent place à aucun doute. Elle a suivi un demi-million de personnes, autant d’hommes que de femmes, de l’âge mûr jusqu’à celui de 65 ans en moyenne. A l’entame, deux paramètres ont été évalués : le risque génétique de diabète et l’IMC (cet indice a été recalculé à intervalles périodiques).
Que constate-t-on ?
• Les personnes du groupe IMC le plus élevé (> 34) présentent un risque multiplié par… 11 de développer un diabète par rapport à celles du groupe IMC le plus bas (< 22).
• Les personnes du groupe IMC le plus élevé s’exposent à un risque de diabète plus important quelle que soit la combinaison IMC + sensibilité génétique.
• La durée du surpoids ou de l’obésité n’a qu’un effet relatif. En réalité, c’est le fait de franchir un certain seuil d’IMC qui pose problème. Lequel ? Celui qui va déclencher des perturbations de la glycémie (taux de sucre dans le sang).
Les chercheurs poursuivent : « Ces résultats indiquent que beaucoup de cas de diabète pourraient être évités en maintenant l’IMC sous le seuil à partir duquel le surpoids déclenche des problèmes de glycémie. Ceci signifie que la prévention du diabète passe par une évaluation régulière de l’IMC et de la glycémie. Les efforts pour perdre du poids sont critiques lorsque la personne commence à développer ces problèmes de sucre dans le sang. Et il serait possible d’inverser le diabète en perdant du poids aux stades précoces de la maladie, avant que surviennent des dommages permanents ».
Voir aussi l'article : Le sucre est-il vraiment la cause du diabète ?