Arthrose : maigrir un peu fait une grande différence
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Le surpoids et l’obésité sont associés au risque de développer une arthrose du genou (gonarthrose) ou d’accélérer sa progression. La perte de 10% de son poids joue un rôle bénéfique majeur.
C’est ce que démontre cette équipe de l’université de Californie, qui a suivi pendant quatre ans des personnes en excès de poids. Certaines ont maigri un peu ou beaucoup, d’autres pas du tout ou ont grossi, et les chercheurs ont comparé ces données avec l’atteinte du cartilage des articulations, dont la destruction progressive signe l’arthrose.
Le résultat du suivi montre qu’une perte de 10% ou davantage de son poids initial exerce un effet protecteur à la fois contre l’apparition de l’arthrose et contre son développement lorsqu’elle a débuté. Ceci est particulièrement vrai pour les articulations des membres inférieurs, et en particulier du genou. L’activité physique modérée exerce une action bénéfique supplémentaire. Ces 10% correspondent aux recommandations habituelles adressées aux personnes en surpoids : à partir de ce seuil, les bienfaits de la perte de poids pour la santé (de manière générale) sont très clairs.
Les chercheurs poursuivent leur étude et dresseront un nouveau bilan dans quatre ans (le suivi aura alors duré huit ans), évalueront l’impact d’une éventuelle reprise de poids, et se pencheront plus en détail sur la place du diabète (dont on connaît les liens avec l’excès de poids) dans le développement de l’arthrose.