Comment reconnaître la douleur chez le chat

news Le chat est assez peu démonstratif lorsqu’il souffre. Des signes peuvent néanmoins permettre d’identifier la douleur.

Comme l’explique le Dr Michel Pepin, un spécialiste québécois du comportement animal, « contrairement aux chiens qui sont plus démonstratifs dans la douleur et désirent partager leurs souffrances avec la meute par maints gémissements, les chats ont tendance à ne jamais vouloir dévoiler leur faiblesse. Ils vont souvent préférer s’isoler pour ne pas être dérangés, dans l’espoir de se reposer et de guérir. Tout cela a pour conséquence qu’il est parfois très difficile de percevoir la maladie ou le mal qui les habitent ».

A l’occasion d’un congrès de médecine féline, une vétérinaire américaine, Sheilah Robertson (université de Floride) a consacré un exposé à l’identification de la douleur par l’interprétation des expressions faciales du chat.

Poil terne, perte d'appétit...

Première observation : il apparaît que les paramètres biologiques « classiques » destinés à évaluer l’intensité de la douleur (rythmes cardiaque et respiratoire, température corporelle…) ne permettent pas, chez le chat, de diagnostiquer avec certitude la souffrance ; dans la mesure où la réaction « naturelle » au stress diffère considérablement d’un individu à l’autre et risque de confondre les résultats.

Chez le chat souffrant, « les deux éléments les plus faciles à examiner sont la tension entre les yeux et l’ouverture des paupières », précise le Dr Pepin. Et parmi les autres éléments à prendre en considération, on retiendra la facilité à se déplacer ou la volonté de rester prostré, l’apparence terne du poil, la perte d’appétit, la baisse de curiosité, le manque de réaction aux stimulations auditives (bruits) ou un léchage excessif à un endroit donné du corps.

Une grille d’évaluation (rédigée en anglais, mais relativement facile à interpréter) est disponible à l’adresse www.webcastor.fr/sff/pain_scale_feline.pdf. Elle repose sur une échelle de la douleur comprise entre zéro et quatre ; sachant qu’à partir de deux, une prise en charge médicamenteuse peut s’avérer nécessaire, après avis du vétérinaire, bien entendu.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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