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Grossesse non désirée : c’est elle, le vrai problème
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Qu’elle soit poursuivie à son terme ou interrompue par une IVG, une grossesse non désirée engendre le même niveau de risque pour la santé mentale de la femme.
Des experts britanniques (Academy of Medical Royal Colleges) ont conduit la plus vaste étude jamais réalisée sur le sujet, en analysant tout ce que la littérature médicale avait engrangé comme données sur la question. Le résultat est clair : si une grossesse non désirée est effectivement associée à un risque accru de difficultés psychologiques, le fait qu’elle soit ou non menée jusqu’à son terme n’intervient pas sur ce plan. Ce sont d’autres facteurs qui entrent en considération, liés à des antécédents de troubles psychiatriques (dépression…), au comportement du partenaire, à l’environnement familial et social, au vécu d’attitudes négatives envers l’avortement, à l’isolement…
Les chercheurs en concluent que plutôt que de conduire des études sur l’impact psychologique de l’IVG, il serait nécessaire d’approfondir davantage les connaissances sur les grossesses non désirées. Et en tout cas de proposer à ces femmes un soutien socio-psychologique spécifique.