Absence d’orgasme : les hommes aussi !

news La qualité de la fonction sexuelle de l’homme est encore trop souvent définie en ne tenant compte que des paramètres érectiles. Ce qui revient à négliger la... qualité de l’orgasme.

Il n’y a pas que les femmes, loin s’en faut, qui rencontrent des problèmes d’orgasme : les hommes sont (très) nombreux à y être confrontés. C’est la conclusion majeure d’une étude conduite par une équipe du New York Presbyterian Hospital, qui a suivi un panel de quelque 12.000 messieurs présentant une dysfonction érectile légère, modérée ou sévère.

« Bien que, sur ce plan, les médicaments contribuent à aider ces messieurs, nos recherches montrent qu’il subsiste, au-delà des troubles de l’érection, des préoccupations sexuelles qui restent largement négligées », indique le Dr Darius Paduch, coordinateur de cette étude (publiée dans la revue « British Journal Of Urology International »). Il ajoute : « Nous devons élargir la définition de la satisfaction sexuelle masculine ». Et ceci, en y intégrant l’orgasme, ou plus précisément en ne négligeant pas les répercussions de la dysfonction orgasmique.

Des recherches pour de nouveaux traitements

« La satisfaction sexuelle est liée à la perspective et à la réalité de l’orgasme, qui module l’intimité émotionnelle et la qualité de la relation de couple. La forte prévalence de la dysfonction orgasmique nécessite de poursuivre les recherches sur de nouveaux traitements », souligne le Dr Paduch.

Dans le cadre de son étude, il a observé qu’un quart des hommes présentant une dysfonction érectile pourtant qualifiée de « légère » souffrent d’un trouble de l’orgasme, qu’ils jugent « mauvais » ou « insuffisant ». Assez logiquement, la fréquence et l’intensité de la dysfonction orgasmique augmente avec la sévérité croissante du trouble érectile (même si celui-ci est surmonté grâce aux médicaments).

D’une manière globale – avec présence ou non d’un problème d’érection, donc -, les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs associés à un risque accru de troubles de l’orgasme : la consommation d’antidépresseurs, un faible niveau de testostérone, ou encore des lésions cérébrales mineures (liées, par exemple, à un accident de la circulation, à la pratique d’un sport, ou à l’activité professionnelle).



Dernière mise à jour: juillet 2022

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