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La schizophrénie est une maladie mentale difficile à diagnostiquer. Ces dernières années, les scientifiques ont tenté de mettre au point un test du regard pour aider à détecter la maladie. Ils ont analysé les mouvements oculaires des patients atteints de schizophrénie et ont remarqué que les malades présentaient des mouvements d’yeux anormaux.
Les premiers symptômes de la schizophrénie se déclarent généralement à l’adolescence. La maladie se caractérise notamment par une perte de contact avec la réalité : des hallucinations, des délires, une parole désorganisée, un comportement désorganisé ou encore une gamme d’émotions réduites. Poser le diagnostic prend souvent plusieurs mois. Or, une détection précoce et un traitement précoce permettent d’améliorer l’état du patient à long terme.
Grâce à leurs recherches, les scientifiques de l'Université d’Aberdeen ont pu démontré qu’un simple test d’analyse des mouvements oculaires (le test eye tracking dysfunction ou ETD) permettait d’aider au diagnostic.
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Lors du test du regard, le patient est soumis à une situation de stress lors de laquelle un oculomètre enregistre les mouvements de ses yeux. Le dispositif analyse dans quelles directions part le regard, le temps passé à scruter une image ou la façon dont les yeux suivent un déplacement.
Le test du regard est effectué par un professionnel de la santé. S’il constitue un outil indéniable pour détecter la maladie, son résultat, seul, ne peut pas avoir de valeur diagnostique. Pour être pris en compte, il doit être analysé en complément d’autres résultats d’examens (examens psychologiques, entretiens cliniques, neuro-imagerie). Autrement dit, un test du regard positif ne signifie pas qu’une personne est schizophrène. Et un test négatif ne n’exclut pas nécessairement la possibilité de schizophrénie.
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Sources :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/
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