Mauvais sommeil, mauvaise humeur, mauvaise alimentation
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C’est une sorte de cercle vicieux : la qualité du sommeil perturbe l’humeur, qui à son tour influe sur l’alimentation… avec des répercussions sur le sommeil.
La gestion des émotions apparaît de plus en plus comme un élément déterminant pour le contrôle de son poids. Ces recherches-ci, conduites à l’université de Montréal, s’inscrivent dans ce contexte.
Les spécialistes ont procédé auprès d’un groupe d’hommes et de femmes âgés de 18 à 65 ans. Environ un tiers souffraient de somnolence pendant la journée (somnolence diurne), liée à un sommeil dégradé. Par ailleurs, 10% présentaient des critères traduisant une détresse psychologique majeure (accumulation de stress, fatigue mentale, mauvaise humeur, difficultés relationnelles…).
Beaucoup trop de sucre
Une analyse approfondie a montré que la consommation d’aliments hautement caloriques, en particulier très riches en sucres (biscuits, bonbons, chocolat, gâteaux…), variait en fonction de ces deux critères. Ainsi :
• une forte détérioration psychologique est associée à un apport en sucres supérieur de 45 à 68% par rapport à une détresse modérée ou faible ;
• une somnolence diurne importante fait consommer entre 23% et 54% de sucre en plus par rapport à une somnolence peu marquée.
Sachant que cet excès calorique, et donc singulièrement de sucre, risque de perturber encore davantage le sommeil, ces personnes sont entraînées dans un cercle vicieux, avec des nuits agitées qui n’aident en rien – que du contraire – à apaiser le stress et l’angoisse. Et tout ceci en s’exposant à une prise de poids massive. De fait, l’approche de la problématique de l’obésité ne peut pas faire l’impasse sur la composante psychologique.
Voir aussi l'article :
Pour perdre du poids, il faut contrôler ses émotions
Dernière mise à jour: août 2022
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