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Une idée répandue prétend qu’un pénis circoncis est moins sensible aux stimulations sexuelles. De nouvelles recherches montrent que ce ne serait pas le cas.
Tout tourne autour du prépuce. S’agit-il de la partie la plus sensible de la verge, en raison de ses nombreuses terminaisons nerveuses ? Et quand il est enlevé, le gland subit-il au fil du temps des transformations (épaississement) qui le rendent moins sensible ? Quelques études ont examiné ces questions et ont conclu qu’effectivement, sans le prépuce, la sensibilité baisse d’un cran. Sauf que ces travaux ont reposé sur une stimulation tactile (toucher), qui n’est peut-être pas la plus fiable.
Des chercheurs canadiens (Queen’s University) ont procédé différemment. Ils ont réuni des hommes âgés de 18 à 37 ans, circoncis à un très jeune âge, ou non circoncis. La sensibilité pénienne a été évaluée par trois méthodes – le toucher, la chaleur et la douleur -, et en trois endroits, le gland, le dessus de la verge (la partie entre le gland et le ventre) et le prépuce (pour les non circoncis, forcément). La chaleur et la douleur ont été incluses car « ces stimulations sont plus susceptibles d’activer les fibres nerveuses impliquées dans le ressenti du plaisir sexuel », explique Le Figaro.
L’évaluation montre que les deux groupes présentent la même sensibilité pénienne. Le prépuce ? Il s’agit de la zone qui répond le mieux au toucher, mais pas à la douleur, et il ne s’agirait donc pas de la partie la plus sensible. « Ces observations démentent aussi l’hypothèse d’une perte de sensibilité après la circoncision en raison d’une « kératinisation » du gland (épaississement de la peau) », poursuit Le Figaro.
Enfin, un second volet de l’étude s’est intéressé à la satisfaction sexuelle (désir, fréquence des rapports, qualité de l’orgasme…) et confirme que la circoncision ne fait pas de différence.
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