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Comment l’air de la maison agresse votre peau
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Les effets de la pollution de l’air extérieur sont bien connus, mais c’est beaucoup moins le cas pour l’air intérieur, en particulier celui des habitations. Or, cet impact est très loin d’être négligeable, notamment pour la peau.
L’étude a été conduite par une équipe française réunissant des chercheurs de plusieurs instituts. Elle rappelle d’abord que nos modes de vie sédentaires et citadins font qu’en moyenne, une personne passe 85% de son temps dans des environnements clos (lieu de travail et maison, essentiellement), où l’on retrouve de nombreux polluants. Et principalement les composés organiques volatils (COV), issus de sources d’émission multiples (matériaux de construction, mobilier, produits de décoration, d’entretien et de bricolage, chauffage, cuisson…). L’air intérieur est un mélange complexe de nombreuses substances en concentration variable, et on estime que la pollution intérieure est responsable de quelque 20.000 décès chaque année en France (atteintes respiratoires et cardiovasculaires).
Qu’en est-il de la peau ? Les spécialistes ont confronté des cellules de peau humaine à un mélange de COV représentatifs de la pollution de l’air intérieur (acétaldéhyde, formaldéhyde, acétone, hexane et toluène), en reproduisant une exposition chronique. Le résultat montre que les COV provoquent une baisse « significative » de la survie cellulaire. En fait, l’exposition répétée à ces polluants induit une importante altération des mécanismes naturels et essentiels de « nettoyage » de la peau, ainsi que des dommages à l’ADN et aux protéines, et des problèmes de fonctionnement de la machinerie de respiration cellulaire. Pour faire court, tout ceci contribue à une accélération du vieillissement cellulaire et à une augmentation du risque de maladies de la peau.
A partir de ce constat, les auteurs considèrent d’abord que la pollution intérieure devrait faire l’objet d’une attention nettement plus soutenue, et ils s’interrogent sur la possibilité de rétablir le bon fonctionnement des mécanismes de la peau compromis par les polluants, et sur la meilleure manière de la protéger.