Sécheresse vaginale : d’abord les gels à base d’eau
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En cas de sécheresse vaginale, en particulier associée à la ménopause, un gel à base d’eau doit être considéré comme le traitement de premier choix.
La ménopause s’accompagne d’une réduction de la production d’œstrogènes, à l’origine parfois de sécheresse vaginale qui se manifeste d’abord par une diminution de la lubrification vulvovaginale lors de l’excitation sexuelle. La vulve peut devenir douloureuse, même en dehors de l’excitation sexuelle. Divers gels en application vaginale sont proposés, en général à base d’eau et de substances hydrophiles (acide hyaluronique, dérivés de cellulose, glycérine…) ou de corps gras ou de silicones. « Les gels à base d’eau sont à privilégier car ils sont efficaces et exposent à peu d’effets indésirables », explique la revue médicale Prescrire. « Certains sont destinés à être utilisés plusieurs fois par semaine (gels hydratants), d’autres uniquement lors des rapports sexuels (gels lubrifiants). » Au bout du compte, le choix du gel repose sur la satisfaction de l’utilisatrice.
« Quand la femme n’est pas assez soulagée, un traitement par œstrogènes par voie vaginale, à faible dose et pour un temps limité, est un peu plus efficace que les gels à base d’eau », sachant que ce traitement expose aux possibles effets indésirables locaux et généraux des œstrogènes.