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Dépendance à l’alcool : difficile d’en parler avec son médecin
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Une large majorité des personnes présentant un problème d’alcool n’en discutent pas avec un médecin, et par conséquent la prise en charge est loin d’être satisfaisante.
L’enquête a été réalisée en France auprès d’une centaine de médecins généralistes et quelque deux mille personnes, dont un quart souffrent ou ont souffert d’une consommation d’alcool problématique. Les résultats sont relayés par Le Quotidien du Médecin, qui indique d’abord que 90% des répondants (hors médecins) estiment que la dépendance à l’alcool doit être considérée comme « une vraie maladie ».
Pourtant, 80% des buveurs abusifs déclarent ne bénéficier d’aucun accompagnement, et une très forte proportion affirme qu’il n’est « pas du tout possible » d’en parler avec les médecins. Parmi les praticiens, 60% concèdent qu’aborder ce sujet est difficile, pour ne pas dire tabou.
La faute à qui ? Partagée, sans doute. On apprend en effet que la moitié des consommateurs problématiques d’alcool ont attendu entre deux et cinq ans avant de solliciter de l’aide ; la plupart d’entre eux s’étant décidés lorsque l’alcool a engendré des répercussions importantes sur la vie privée et professionnelle, ou sur la santé. Une démarche tardive, donc.
Dans l’autre sens, trop de médecins généralistes, malgré l’évidence du problème, hésitent à évoquer la situation avec leur patient de crainte de l’offusquer, pour le dire comme cela. Or, ce dialogue est important pour tenter d’enrayer la spirale. De fait, contrairement par exemple au tabagisme que l’on évoque très ouvertement, la dépendance à l’alcool se heurte encore trop souvent à un mur du silence.