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Violence à la télé : comment l’enfant accuse le coup

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L’exposition à des scènes de violence à la télévision affecte notablement les jeunes enfants, et les conséquences sont perceptibles durant plusieurs années.
Les travaux de Caroline Fitzpatrick, de l’université de Montréal, ont porté sur quelque deux mille enfants. Première étape : alors qu’ils étaient âgés de 4 ans, les parents ont été questionnés sur le degré d’exposition des mômes à des contenus télévisuels violents. Plus tard, alors que les enfants étaient en deuxième année du primaire, des tests ont évalué leur comportement social. Et une association – limitée, mais néanmoins significative et persistante – a été mise en évidence : les plus exposés aux scènes de violence à la télé sont les plus susceptibles d’adopter des comportements problématiques, comme un repli sur soi, de l’agressivité ou un désintérêt pour l’école.
Caroline Fitzpatrick ajoute que l’effet pourrait être bien plus important que celui qui apparaît dans son étude, dans la mesure où les parents ont peut-être minimisé le degré d’exposition. Il convient d’ajouter que ce lien a été mis en évidence après « neutralisation » d’une série de facteurs socio-économiques et familiaux. Consultante auprès de l’Institut national de santé publique du Québec, Caroline Fitzpatrick contribue à l’élaboration de recommandations dans ce domaine, et suggère aux parents une « exposition zéro » aux scènes de violence pour les enfants âgés de moins de 5 ans.