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Surveiller son enfant ou utiliser le smartphone : il faut choisir
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Le smartphone est devenu une cause majeure de distraction lorsqu’on est censé surveiller son enfant : prudence, donc.
Ces chercheurs américains n’ont pas calculé le nombre d’accidents par inattention parentale liée à l’usage du smartphone, mais ils ont observé le comportement des parents dans des aires de jeux, et en déduisent que cet appareil constitue bien un important facteur de risque de distraction, dont les conséquences peuvent être sérieuses.
A de nombreuses reprises, ils ont filmé des enfants (18 mois à 5 ans) et des parents fréquentant des espaces de jeux urbains (à New York), en s’intéressant à l’attention visuelle et auditive accordée à l’enfant par la maman (la grande majorité des accompagnants) ou le papa. Les situations de distraction sont particulièrement fréquentes, mais très momentanées dans la plupart des cas. Première cause d’inattention : la conversation avec une autre personne (surtout un autre parent). Et juste après arrive le smartphone, qu’elle qu’en soit l’utilisation (téléphoner, accéder à ses e-mails, consulter Internet…). Manger, boire, lire… : tout cela se produit moins souvent (en termes de causes de distraction, toujours).
Avec quelles conséquences ? En fait, dans un tiers des cas, ces (courtes) périodes d’inattention ont coïncidé avec un comportement à risque pour l’enfant (chercher à quitter l’aire de jeux, s’élancer dans le toboggan la tête la première, sauter dangereusement de la balançoire…). Un peu plus de la moitié des chutes observées durant cette enquête se sont produites pendant ces moments de distraction (le smartphone n’est pas seul en cause).
En fait, expliquent les coordinateurs de l’étude (Cohen Children’s Medical Center), dans ces circonstances et afin de ne pas ajouter aux causes possibles de distraction, et dès lors d’accident (ou d’autre événement dangereux), les parents devraient s’efforcer de n’utiliser leur smartphone qu’en cas de stricte nécessité.